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L'impôt est anti économique, par Henrik Gunnarsson

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  Macron a dit : " L'État a mis 40 milliards pour amortir le choc de l'inflation du coût de l'énergie. On doit maîtriser la dette sinon ce sera des augmentations d'impôts dans les décennies à venir." Une augmentation d'impôts ne permet jamais de rembourser une dette. Principe de la courbe de Laffer : plus les impôts sont élevés, plus les recettes fiscales diminuent. Plus on baisse les impôts, plus les recettes fiscales augmentent, parce que c'est l'attractivité pour l'investissement, la croissance économique, la création d'emplois, la consommation, qui permettent d'augmenter mécaniquement les recettes fiscales. Taxer moins un gâteau qui grandit rapporte plus d'argent à l'État que taxer plus un gâteau qui rétrécit. Exemples : En 1980, les 1% des américains les plus riches étaient imposés à une tranche marginale de 70 %. Cette même année, leurs impôts ont représenté 19 % de la somme totale prélevée par le Trésor américain. 24 ans

Marine Le Pen est de gauche, par Henrik Gunnarsson

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  Marine Le Pen est de gauche  Marine Le Pen a rebaptisé son parti " Rassemblement National ", mais elle fait exactement l'inverse : elle divise et oppose les français entre eux, en tombant dans le piège de la lutte des classes. Elle oppose les petits aux gros, les pauvres aux " riches ", les salariés aux patrons, les actionnaires aux salariés ( en oubliant que les salariés peuvent aussi être actionnaires. L'actionnariat salarié, Marine Le Pen ne connaît pas ).  Marine Le Pen ne défend pas l'intérêt de l'économie française, elle défend l'intérêt d'une fraction de la population française, qui compose son électorat : les catégories populaires et moyennes inférieures. Dans sa vision du pays, tout ce qui est au-dessus n'existe pas et ne fait pas partie du " peuple." Il ne mérite aucune considération et doit subir le racket fiscal parce qu'il est " privilégié " ( vision marxiste du " peuple ", purement sociolo

Pourquoi il ne faut pas taxer les " super-profits", par Henrik Gunnarsson

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1 ) L'entreprise Total ne fait aucun bénéfice en France. Elle n'a pas à payer de taxe ou d'impôt sur des bénéfices qui n'existent pas. Elle paye des impôts dans les pays où elle réalise des bénéfices. 2 ) Une taxe sur les " super-profits " est une mesure démagogique et anti-économique. C'est une solution de facilité qui évite de réfléchir. Voilà ce qui se passe quand un État instaure une taxe sur une entreprise : elle répercute immédiatement son augmentation d'impôt sur les prix de ses biens et de ses services. Au final, c'est toujours le client qui paye la taxe, jamais l'entreprise. 3 ) L'argent qui sera prélevé à Total par l'État français à travers cette nouvelle taxe sera perdu pour les investissements sur les énergies alternatives et renouvelables. On ne peut pas en même temps accuser Total de réchauffer la planète et amputer sa capacité à investir en la taxant. 4 ) L'argument utilisé par la gauche : " L'Angleterre, l&#

Pourquoi il faut défendre Total, par Henrik Gunnarsson

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  Pourquoi il faut défendre Total  1) Total ne fait aucun bénéfice en France. Il n'a pas à payer de taxe ou d'impôt sur des bénéfices qui n'existent pas. Il paye des impôts dans les pays où il fait des bénéfices.  2) Si Total gagne de l'argent en France, il paye des impôts en France. Son siège social est en France, à la Défense. S'il voulait réduire son impôt, il irait installer son siège en Irlande comme Apple, Google, Facebook, Twitter etc...mais Total a décidé de rester en France et de faire construire un nouveau siège. 3) Total n'a jamais reçu d'aide de l'État parce qu'il n'en a jamais demandé, contrairement à d'autres entreprises du CAC 40 dont l'État est actionnaire. Total est une entreprise privée à 100 %. L'État ne détient aucune part du capital. Total est une entreprise souveraine qui ne mendie pas des aides à l'État. Laisser entrer l'État dans une entreprise, c'est lui donner un droit de regard et un moyen de pre

Être un esclave de l'État, par Henrik Gunnarsson et Balthazar Picsou

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Être un esclave de l'État Un petit chef de PME gagne 6.000 euros brut mensuel, donc 72.000 euros annuel. Son revenu fiscal de référence a un abattement de 10 % et s'élève donc à 64.800. Il paie 0 % sur ses revenus entre 0 et 1.064 euros. Il paie 11 % sur ses revenus entre 10.065 et 25.659, donc 1.715 euros. Il paie 30 % sur ses revenus entre 25.660 et 64.800, donc 11.742 euros. À ça, il faut ajouter la CSG à 17,2 % de 64.800, donc 11.145 euros. En tout, il paie donc 1.715 + 11.742 + 11.145 = 24.602 euros. Il lui reste donc 72.000 - 24.600 = 47.400. Mensualisé, 47.400 / 12 = 3.950 euros. L'État a donc taxé 34,2 % du revenu brut. Mais il y a encore plus scandaleux : Un chef d'entreprise gagne 12.000 euros brut par mois : il lui reste 6.886 euros net par mois, l'État lui a confisqué 42,6 % de son revenu. Cela veut dire que du 1er Janvier au 4 Juin, soit 5 mois de l'année, il ne gagne pas un seul centime. L'intégralité de son revenu des 5 prem

La bourse n'est pas un risque, par Henrik Gunnarsson

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La bourse n'est pas un risque « Si vous investissez dans les actions, vous pouvez perdre 100 % de votre mise ». Il s'agit d'une idée fausse et très répandue, d'une croyance qui résulte de l'ignorance. Une baisse est réelle, une perte est virtuelle, tout comme le gain, car une plus-value ne peut se réaliser qu'en vendant, et une perte ne peut se matérialiser qu'en vendant ses actions moins chères qu'on les a achetées. Donc, contrairement à ce que la majorité des Français croient, la bourse ne comporte aucun risque pour les détenteurs d'actions. Une baisse de capital n'est pas une perte de capital. C'est une baisse temporaire qui est une opportunité pour acheter de nouvelles actions. Je le redis car c'est fondamental : on ne peut perdre de l'argent que si on revend nos actions moins chères qu'on les a achetées.Tant qu'on les conserve, on ne perd rien, et notre revenu n'est pas affecté par une baisse, ou

Régime fiscal : comparatif France-Russie, par Henrik Gunnarsson

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Régime fiscal : comparatif France-Russie En France, l'impôt sur le revenu est progressif, c'est-à-dire constitué de tranches successives dont les taux augmentent, ce qui le rend confiscatoire dès la tranche à 30 % ( 27.500 euros de revenu par an, 2.300 euros par mois ). Au-delà de 2.300 euros par mois, l'État prélève 30 % du revenu + 17,2 % de CSG-CRDS = 47,2 % du revenu qui se trouve confisqué. Ce ne sont donc pas seulement les contribuables « aisés » qui subissent le racket de l'État, c'est aussi la classe moyenne. La tranche suivante s'établit au taux de 41 % + 17,2 % de CSG-CRDS = 58,2 % de son revenu confisqué ( à partir de 74.000 euros de revenu par an, 6.150 euros par mois ). La dernière tranche s'établit à 45 % + 17,2 % de CSG-CRDS = 62,2 % de son revenu confisqué ( à partir de 156.000 euros de revenu par an, 13.000 euros par mois ). « Bien gagner sa vie » par son travail ou par sa retraite n'existe pas en France, puisque le revenu est