L'impôt est anti économique, par Henrik Gunnarsson
Macron a dit : " L'État a mis 40 milliards pour amortir le choc de l'inflation du coût de l'énergie. On doit maîtriser la dette sinon ce sera des augmentations d'impôts dans les décennies à venir."
Une augmentation d'impôts ne permet jamais de rembourser une dette.
Principe de la courbe de Laffer : plus les impôts sont élevés, plus les recettes fiscales diminuent. Plus on baisse les impôts, plus les recettes fiscales augmentent, parce que c'est l'attractivité pour l'investissement, la croissance économique, la création d'emplois, la consommation, qui permettent d'augmenter mécaniquement les recettes fiscales.
Taxer moins un gâteau qui grandit rapporte plus d'argent à l'État que taxer plus un gâteau qui rétrécit.
Exemples :
En 1980, les 1% des américains les plus riches étaient imposés à une tranche marginale de 70 %. Cette même année, leurs impôts ont représenté 19 % de la somme totale prélevée par le Trésor américain.
24 ans plus tard, en 2004, les 1 % des américains les plus riches étaient imposés à une tranche marginale de 35 %. Cette année-là, leurs impôts ont représenté 36 % de la somme totale prélevée par le Trésor américain, soit près du double.
Au Royaume-Uni, l’impôt sur les sociétés au taux de 19 % a rapporté 55 % de plus en 2016 que l’IS à 28 % en 2010. Le gouvernement britannique a compris le principe de la courbe de Laffer : l’IS a été abaissé à 17 % en 2020.
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